Austin c'était bien

Ahhhh, quel bonheur de découvrir Agnès Desarthe. Mille mercis à Jean-Jacques de m'avoir suggéré cette lecture.

J'ai retrouvé ici l'immense plaisir que j'avais connu lors de la lecture des premiers romans d'Amélie Nothomb. Par la suite, je trouve que celle-ci s'est un peu perdue en chemin, que son style s'est dilué, ses sujets ne sont plus devenus que des prétextes. Bref, je me suis peu à peu éloignée, à regret, de l'écrivaine belge.

Agnès Desarthe m'a permis de renouer avec le plaisir de lire un véritable «style» d'écriture, une «plume» unique. Son humour décalé et ses envolées philosophiques basés sur le quotidien d'une «paumée» en train de renaître, m'ont enchantée.

Tout ce petit monde totalement destructuré, plein de contradictions et de doutes, mais toujours en marche quoi qu'il arrive et animé de cette vitalité contagieuse, m'a entrainée dans son imperfection si pleinement humaine.

Et, suprême magie, des sujets graves et douloureux sont ici abordés au milieu de toutes ces émotions, ces rencontres et ces surprises de l'existence. Ils arrivent tout naturellement au fil des pages tels les plats du restaurant de Myriam (le si bien nommé Chez moi !) qui arrivent eux aussi toujours délicieux sur les tables exactement au moment requis malgré tout ce qui peut se passer en coulisses !

Une très belle rencontre donc avec Agnès Desarthe dont les autres romans feront assurément partie de mes prochaines lectures.

Merci et félicitations, vos mots font du bien à ceux qui les lisent !