«Le cahier de Maya» d'Isabel Allende

Publié le 30 Juillet 2013

La souffrance n'est pas un tremblement de terre, elle ne se mesure pas à l'aide d'une échelle.

La douleur de l'un ne se compare pas à celle de l'autre, elle est unique et personnelle.

L'horreur a de multiples visages.

C'est tout ceci et bien plus encore que Maya nous dit au fil des pages de son cahier. Mais, Maya nous parle aussi d'amour, d'amitié, de famille, de beauté et de paix.

Car c'est avec le bon, le moins bon et le sordide que chacun avance dans la vie et c'est avec toutes ces vies que se forment les villes et les villages.

 

 

 

 

Chiloé

Chiloé

Maya a 19 ans lorsqu'elle écrit ce cahier. A cet âge-là, entre la Californie, Las Vegas et le Chili, elle a déjà connu l'alcool et l'amour inconditionnel, la drogue et la beauté sauvage de Chiloé, le viol et la douceur de vivre, les narcotrafiquants et Manuel Arias, le Chili de Pinochet et le bonheur.

C'est avec une écriture aussi contrastée que la vie de Maya qu'Isabel Allende nous livre son roman. La violence nous surprend au détour d'une page comme elle le fait dans la vie. La tendresse aussi.

Les meilleures qualités fleurissent grâce à la tendresse.

Page 301

Elevée par ses grands-parents, Maya tarde à se remettre de la mort de son grand-père. C'est ce chagrin qui, de décisions peu raisonnables en mauvaises rencontres, va l'entrainer vers l'enfer, son enfer. Puis, peu à peu, aidée par sa grand-mère, Maya va reprendre goût à la vie et découvrir qu'il existe sur la Terre une petite île au sein de laquelle elle peut retrouver son grand-père...

Ce qui est fait est fait, je dois regarder en avant. A Chiloé, il n'y a pas de combustible pour allumer des bûchers de désespoir. Dans cette maison de cyprès, le coeur s'apaise.

Page 157

«Le cahier de Maya» d'Isabel Allende

Cette chronique a été écrite dans le cadre d'un «appel aux lecteurs» lancé par Myboox.fr.

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