« La drôle de vie de Zelda Zonk » de Laurence Peyrin

Publié le 17 Août 2015

« La drôle de vie de Zelda Zonk » de Laurence Peyrin

J'ai pour habitude de lire chaque été une romance, un « livre de filles ». Sur le bord de la piscine, les histoires « à la Meg Ryan » sont un petit délice que je m'offre chaque année à cette période de l'année.

En 2015, c'est Laurence Peyrin et « La drôle de vie de Zelda Zonk » qui m'ont comblée pour ce titre estival. Rien ne manque ! Oui, on sait un peu dès le début comment tout cela va se terminer, mais on embarque tout de même, car c'est si doux de se laisser ainsi porter. Zéro risque, tout est calculé et arrive exactement au bon moment. La recette fonctionne d'autant plus que l'auteure n'hésite pas à faire sourire ses personnages des clichés qu'ils représentent : le baiser devant la Tour Eiffel au petit matin ! Oui, c'est « too much », mais personnellement, je n'ai jamais regretté d'avoir eu moi aussi un jour mon baiser devant la Tour Eiffel au petit matin... Alors... Une fois par an, j'ai rendez-vous avec les belles histoires « comme au cinéma ».

 

Parlant de cinéma, revenons quelques instants à Marilyn Monroe que je pensais être au coeur de ce livre. Mais, malgré la couverture très explicite et le résumé proposé par l'éditeur, il n'en est rien.

Foutu mardi, foutue pluie… Sur cette route d’Irlande qu’Hanna a prise tant de fois pour aller à son atelier, c’est l’accident. À l’hôpital, la jeune femme se lie avec Zelda, sa voisine de chambre de 85 ans, positive et joyeuse, experte en broderie. Mais Hanna sent un mystère chez la vieille dame, qui esquive toute question précise sur son passé. Que peut-elle avoir à cacher, à son âge ? Bientôt, Hanna découvre que Zelda Zonk était le nom d’emprunt de Marilyn Monroe quand elle voulait passer inaperçue. Hanna sait bien que c’est absurde, Marilyn est morte il y a presque cinquante ans, et pourtant…

Tout en menant l’enquête, Hanna commence à réfléchir au sens de sa propre vie. Est-elle vraiment épanouie dans ce hameau perdu, dans ce mariage routinier ? Si vraiment Zelda est Marylin, si elle a réussi à passer de la lumière à l’anonymat, pourquoi elle-même ne pourrait-elle pas changer de vie ?

Éditions Kero

Certes, la double personnalité de Norma Jeane Mortenson est évoquée et sert vaguement de fil conducteur, mais que l'on ne s'attende pas ici à une scénarisation poussée de cet aspect-là. J'avoue avoir été un peu frustrée par cela au début de ma lecture, car j'attendais qu'il en soit question, ce qui n'a jamais vraiment été le cas.

 

Mais, ce léger malentendu a vite laissé place aux émotions de mon petit coeur de grande romantique. Un livre qui peut donc, sans complexe, aller rejoindre ceux de Rainbow Rowell juste à côté du DVD de « Nuits blanches à Seattle » ! :)

 

Un beau merci donc aux Editions Kero pour la publication de ce livre et son envoi à mon intention afin que je puisse en profiter et vous en parler ici.

 

Cette lecture était commune avec Maurine. Allons sans plus tarder lire son avis !