«Le cri du cerf» de Johanne Seymour

Publié le 9 Avril 2013

«Le cri du cerf» de Johanne Seymour

Le Québec : un pays, des livres, toujours plus de livres ! Les dernières recrues se retrouvent toutes ici.

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«Le cri du cerf» de Johanne Seymour

J'ai découvert a posteriori que Johanne Seymour évoluait simultanément dans les domaines de la littérature et de la télévision. Je n'en ai absolument pas été surprise.

Effectivement, les romans de Johanne Seymour ont agi sur moi comme une excellente série télévisée.

Chaque fin de chapitre/épisode m'a laissée avec une intense envie de connaître la suite. Et j'ai ainsi dévoré les 5 livres/saisons en une seule et même fin de semaine.

Au début, je souhaitais seulement connaître le dénouement de l'enquête, puis ensuite je voulais savoir ce qui allait advenir de la relation entre Kate et Paul et, au fil du temps, Kate m'a semblé être de plus en plus proche de moi et c'est désormais elle que j'ai avant tout hâte de retrouver.

Son coin de pays est aussi le mien et ce point est une autre force des romans de Johanne Seymour : leur ancrage dans la réalité.

Par les lieux évoqués qui sont ceux de ma région d'adoption, je m'y retrouve.

Par les sujets d'actualité abordés, TOUT LE MONDE s'y retrouve.

Blessures de l'enfance, néo-nazisme, extrémismes religieux, environnement, entre autres.

«Le cri du cerf» de Johanne Seymour

Les enquêtes de Kate Mac Dougall font partie de ces livres qui semblent n'être au départ qu'une nouvelle «série» parmi les autres et qui ne veulent ensuite plus quitter nos pensées. Ils nous hantent pendant longtemps après leur lecture parce-qu'ils nous ont dévoilé, en ayant l'air de nous offrir un simple divertissement, de cruelles vérités.

Cette chronique a été écrite dans le cadre du challenge Petit Bac 2013.