«Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué» d'Howard Buten

Publié le 21 Août 2013

«Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué» d'Howard Buten

Le monde de l'enfance. On le dit mystérieux. N'est-ce pas plutôt parce-que, nous adultes, ne sommes plus suffisamment sensibles pour le comprendre ?

C'est Gil, un petit garçon de huit ans, placé dans une institution spécialisée, qui parle ici tout au long de ce roman parfois émouvant, parfois déroutant.

J'ai apprécié cette lecture (malgré quelques longueurs) mais pas autant qu'une autre du même ordre qui date de quelques années : «Mes aventures d'apprenti chevalier presque entièrement raté» de Marie Clark.

Le prétexte est le même (ou presque) et c'est également l'enfant qui s'exprime.

Cependant, l'écriture de Marie Clark m'avait mieux permis de «ressentir» les angoisses, les sentiments d'urgence et les rages de ces enfants.

Ici, Howard Buten cherche plus à expliquer, à donner le point de vue de l'enfant. Un livre donc plus «cérébral», alors que celui de Marie Clark était plus «sensitif».

Le choix de l'un ou de l'autre vous revient selon vos propres goûts et vos envies du moment.