«Dress code et petits secrets» de Marianne Levy

Publié le 26 Août 2013

Mince alors !

Peut-être vous rappelez-vous de l'une de mes précédentes chroniques concernant «Les gens heureux lisent et boivent du café». Ma déception avait été grande de trouver un «livre de fille» là où j'attendais un hommage à la lecture.

 

Quelques temps après cela, alors que je choisissais des titres dans la liste des romans proposés par bookinity.net dans le cadre de la rentrée littéraire OFF (en passant, j'adore ce concept), je suis tombée sur «Dress code et petits secrets».

 

Sa couverture m'a tout de suite annoncé son classement indéniable dans la section «comédies romantiques» et j'ai décidé de me rattraper (je déteste dire du mal d'une oeuvre, mais je suis d'une sincérité totale. Aussi, je gardais un petit goût désagréable de ma chronique sur «Les gens heureux...»).

C'était donc décidé, boite de kleenex et pyjama rose pour une soirée «de fille» avec un livre «de fille».

«Dress code et petits secrets» de Marianne Levy

Et vlan ! Rien à voir.

D'abord un peu désappointée je l'avoue (j'étais prête, moi, pour les petits coeurs et les grands clichés !), j'ai finalement découvert ce premier roman de Marianne Lévy très bien ficelé et qui tient beaucoup plus de la critique sociale que du roman «cul-cul la praline» !

 

De plus, l'action se situe à Paris (où j'ai vécu durant de longues années avant de venir m'établir au Québec) dans le milieu de la télévision et du cinéma (pour lequel j'ai travaillé et ne travaille plus pour mon plus grand bonheur) et l'histoire met en scène deux blogueuses bien sympathiques et totalement à contre-courant de... presque tout ! (un peu d'identification ici ? Oui, cela se pourrait bien, je l'avoue sans honte aucune).

 

Marianne Lévy m'a donc fait un merveilleux cadeau avec lequel je me suis régalée.

J'adore que l'on prenne ainsi des airs tous mignons tous roses pour, en fait, dire leurs quatre vérités aux gens.

Le message me demandez-vous ?

 

«Deviens ce que tu es».

La chronique pourrait s'arrêter là. Cette phrase toute de rose vêtue résume effectivement à merveille le message du livre et la philosophie que chacune devrait faire sienne en tout temps à mon humble avis.

Mais, je ne peux résister à vous donner quelques autres petits détails croustillants de ce savoureux pamphlet parisien :

*Karima engagée comme hôtesse d'accueil au Spa en raison de son «exotisme», mais à qui l'on demande de se faire appeler Karine...

*L'évocation de l'attrait des spectateurs pour «la décomposition de jeunes enfermés dans un appartement»...

*La vulgarité banalisée chez tous ceux qui détiennent ne serait-ce qu'un minuscule pouvoir dans le «showbizz» ...

Je m'arrête ici pour vous laisser découvrir par vous-même ce petit livre que je recommande à toutes celles qui le méritent... elles se reconnaitront.

Merci Marianne !

Merci Bookinity !