Austin c'était bien

Plus ma lecture avance et plus je suis subjuguée par le talent de Colm Toibin. Chaque mot est exactement là où il doit être, tout est parfaitement maîtrisé en donnant simultanément une impression de grande simplicité, de fluidité naturelle. C'est du grand art !

La cinquième nouvelle s'intitule «Les pêcheurs de perles» en référence à l'opéra de Georges Bizet que les protagonistes, jeunes étudiants, vont écouter un soir. Durant cette soirée, les amitiés et les amours se mélangent, prennent des directions inattendues.

Plus tard, lorsque les chemins ont divergé, que le temps a passé et que l'on se croise de nouveau, que reste-t-il de ce que l'on a vécu ensemble plus jeunes ?

Ce que l'on éprouve alors n'est pas nécessairement ce à quoi l'on s'attendait.